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Cette étude a été organisée par le responsable opérationnel du Cati CaSciSDI à la demande du Chef du département MIA dans l’objectif d’identifier les pratiques et les besoins en calcul à l’Inra. Ce travail a d’abord été réalisé par un groupe de personnes de différents horizons choisies pour leur activité dans le domaine du calcul (ingénieurs Calcul , Statisticien ou Gestionnaire de calculateurs de type cluster). Après la nomination du Délégué à la Transition Numérique (DTN) et la mise en place de la nouvelle organisation qui s’en est suivie, Alain Franc, en charge d’instruire la question du calcul scientifique à l’Inra, a apporté son regard et son soutien dans la finalisation du document.

Résumé

Après avoir posé plusieurs définitions, le premier chapitre décrit quelques ordres de grandeurs pour fixer une idée des évolutions technologiques du domaine.

Le second chapitre décrit les infrastructures disponibles pour un chercheur/ingénieur en place dans une unité de recherche publique française. Un accent particulier est mis sur la structure France-Grille en charge de l’organisation et de la coordination de l’offre calcul en France et avec les différents partenariats européens. La dernière partie de ce chapitre décrit les relations des chercheurs/ingénieurs Inra avec ces différentes structures telles que nous avons pu l’observer au travers des publications qui citent les mésocentres ou les centres nationaux de calcul.

Le troisième chapitre s’attache à décrire le calcul scientifique tel qu’il se pratique à l’Inra : après un bref rappel des conclusions de l’audit Ernst & Young (2011) et l’analyse des informations qui ont été collectées en 2013 lors de la campagne de recensement des actifs, nous avons détaillé quelques pratiques observées dans différentes unités Inra.

Globalement, il n’y a pas de forte demande en calcul intensif et les chercheurs/ingénieurs qui doivent réaliser de longs calculs ont déjà leur solution grâce à leur réseau scientifique. Cependant on constate une évolution importante des besoins de calcul au quotidien (jeux de données plus gros, méthodes plus exigeantes, …). Par ailleurs, cette étude a permis de mettre en évidence le foisonnement des offres accessibles pour les chercheurs/ingénieurs mais force est de constater que cette information est souvent méconnue ce qui limite la sollicitation des structures régionales ou nationales. Ainsi nous pensons qu’il y a un enjeu important à organiser la veille et la formation des chercheurs et ingénieurs de l’Inra pour relever ces nouveaux défis.

Le groupe de travail

Alexandre Dehne Garcia UMR1062 CBGP, alexandre.dehne-garcia@supagro.inra.fr

Fabrice Dessaint UMR1347 Agroécologie, fabrice.dessaint@dijon.inra.fr

Alain Franc UMR1202 BIOGECO, alain.franc@pierroton.inra.fr

Jean-Marc Frigerio UMR1202 BIOGECO, Jean-Marc.Frigerio@pierroton.inra.fr

Sébastien Gaucel UMR0782 GMPA, sebastien.gaucel@grignon.inra.fr

Nicolas Parisey UMR1349 IGEPP, nicolas.parisey@rennes.inra.fr

Hervé Richard UR0546 BioSP, herve.richard@avignon.inra.fr

Franck Samson LAMME, franck.samson@jouy.inra.fr